Cyril Mottier

“It’s the little details that are vital. Little things make big things happen.” – John Wooden

Premières Impressions Du Motorola Dext

Tous les lecteurs de ce blog l'auront remarqué : les posts que je rédige sont principalement techniques et ne traitent donc pas vraiment de sujets autres que le framework applicatif Android ou les outils de développement associés. Il existe néanmoins quelques exceptions à la règle comme notamment mon coup de gueule envers les sociétés ne sachant pas écrire “Android” ou la mise à disposition de ressources graphiques.

Pourquoi ne pas parler de technique dans ce post ? Tout simplement parce que trop de technique tue le technique et qu'il m'arrive assez souvent de penser d'un point de vue plus global sans exprimer mes idées. N'essayons pas non plus de percer tous les mystères d'Android en une seule fois : laissons en pour un prochain post ! C'est dans cette même optique d'ouverture que j'ai souhaité rédigé ce petit post présentant le Motorola Dext.

Grâce au merveilleux programme “Android Influencer” lancé par Motorola, j'ai récemment eu la joie d'être contacté afin de tester un Motorola Dext. Il me parait donc intéressant de donner mon point de vue sur ce terminal.

Avant de commencer, j'aimerai donner la liste exhaustive des terminaux Android que j'ai eu, au jour d'aujourd'hui, l'occasion de tester. Ce sont ces terminaux qui me servent de base pour appuyer mes dires :

  • Le HTC G1 (Dev Phone v1)
  • Le HTC Magic
  • Le Samsung Galaxy
  • Le Samsung Spica
  • D'autres terminaux qui ne sont même pas connus du grand public …

Commençons tout d'abord par le point de vue matériel. La première chose qui m'a choqué lorsque j'ai pris ce terminal en main c'est son poids. Il est assez lourd et j'aurais même tendance à dire que c'est le terminal Android le plus lourd que j'ai eu l'occasion de tester. Le terminal rassure beaucoup plus que l'HTC G1 sur lequel on a l'impression d'arracher l'écran à chaque ouverture du clavier physique … Ici la conception parait NETTEMENT plus solide (cela explique peut-être le poids aussi important). Malheureusement ce clavier peine à convaincre car il ne permet pas de taper rapidement (je ne suis pas un grand amateur des claviers à touches bombées). L'écran tactile est réactif et affiche des couleurs vraiment très contrastées. Si je devais classer les terminaux précédemment listés du meilleur au moins bon écran, j'aurais tendance à classer le Samsung Galaxy en premier (écran AMOLED oblige) et le Motorola Dext ensuite.

L'autre point sur lequel Motorola a souhaité se différencier c'est l'interface graphique. Globalement, je suis agréablement surpris par la fluidité de l'ensemble et le style “Motorola” donné à l'interface MotoBlur. Une attention particulière a été donné à la réalisation de l'interface et le résultat final est vraiment meilleur que notre Android “classique”. Les concepts ergonomiques bien connus d'Android ont été améliorés pour le plus grand bonheur des utilisateurs. MotoBlur pousse parfois même un peu trop la porte de l'innovation ou du conceptuel avec des animations pas toujours très “smooth”.

J'aimerai terminer sur l'inter-connection de MotoBlur et des réseaux sociaux style Facebook ou Twitter. Après une brève installation, on accède directement depuis son mobile à tous les principaux réseaux sociaux. Cette fonctionnalité est vraiment bien intégrée au téléphone et très facile d'utilisation.

Le bilan général est positif : Motorola a conçu une machine sous Android 1.5 qui est vraiment très “user-friendly” et tout cela sans l'aide de Google ! Si les autres constructeurs réussissent aussi bien l'intégration et le “tweaking” du système de l'Open Handset Alliance dans leurs terminaux, il y a fort à parier qu'Android sera présent dans beaucoup de mains innocentes d'ici peu !